Au moment où le cinéma documentaire est maintenu dans la confusion de la machine médiatique et télévisuelle, la nécessité s’impose à nous de réactiver un espace critique susceptible de d’explorer la puissance d’un cinéma documentaire qui s’attache à renouveler ses formes et ses modes de présence au monde.
Dans le cadre d’un atelier public à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, des cinéastes documentaristes proposent un espace de travail ouvert à tous.
Séances proposées par Les Yeux de l’Ouïe
Un groupe de cinéastes documentaristes, en réflexion avec le public, propose d’aller questionner des écritures qui se détachent de la conformité et explorent des formes et des récits qui accentuent une perception et une interprétation sensible du réel.
Une recherche de la trace du geste cinématographique aujourd’hui.
Comment des films qui ne cherchent ni à montrer ou démontrer interrogent-ils le monde ? Sont-ils traversés uniquement par une esthétique ou creusent-ils les questions poétiques et politiques des représentations ?
Cet atelier public se veut un espace où articuler partage du sensible et réflexion formelle, présence au monde et attention à la pensée du cinéma. Une circulation entre ce qui occupe nos existences et ce qui nous occupe en cinéma, va et vient entre l’être au monde et l’être au cinéma.